Qu'est-ce que la haute-fidélité?
Pour bien comprendre ce qui se passe quand l’on écoute de la musique, il faut connaitre ce qui en constitue la base. Il est de notoriété que l’art musical se compose de son, mais qu’est ce qui se doit d’être fidèlement reproduit quand l’on écoute celle-ci via un ensemble audio ?
Quand un appareil ou un haut-parleur reproduit de la musique, on est devant le défi de reproduire tel quel les différents aspects de cette musique. Sans ces détails fins, l’émotion de l’artiste ne passera tout simplement pas vers l’auditeur…
Pour ce faire, il faut surveiller ce qui suit :
Fréquence et harmonique.
Fréquences fondamentales et harmoniques des notes.
Les sons englobent deux composantes qui nous permettent de les distinguer, la composante fondamentale et l’harmonique.
La fréquence fondamentale est la fréquence à laquelle vibre la note, ce qui donne la tonalité déterminant la position sur la gamme. L’harmonique, pour sa part, est la composante accessoire à la note qui donne le timbre distinctif à l’instrument. À titre d’exemple, quand le musicien pince sa corde de guitare basse, le son plus sec qui accompagne la note est fait d’harmonique. Sans les harmoniques, les instruments auraient tous le même son et du coup, les voix humaines se ressembleraient toutes…
Guitares en tous genres, sonorités variées.
La distorsion
Une distorsion est un écart par rapport à l’original. Quand un appareil crée de la distorsion, il change les sons de manière à les rendre moins conformes à la source. Parfois cela demeure peu perceptible alors que dans les cas plus sévères, c’est ouvertement désagréable.
Deux types de distorsion concernent les audiophiles, la distorsion harmonique, qui affecte le timbre en modifiant les harmoniques, et la distorsion d’intermodulation, qui fait en sorte que les unités phonologiques de graves à aiguës s’influencent les uns les autres, ce qui résulte en une sonorité confuse.
Le bruit de fond indésirable
Autre défi que doit relever l’équipement de l’audiophile : reproduire la musique, et seulement celle-ci.
Laissés à eux même, les appareils électroniques laissent passer des interférences sonores qui ressemblent à des sifflements et bourdonnements. Ils s’expriment en décibels et correspondent au niveau d’amplification auquel ce bruit résiduel commence à être entendu.
Un rapport de moins cent décibels (-100) signifiera qu’à partir de 100 décibels de puissance sonore, le bruit résiduel commence à affecter le rendement.
Plus le chiffre est élevé, mieux ce sera. En effet, en plus d’être distrayant, le bruit de fond volera de la puissance et du dynamisme à l’amplification, car l’amplificateur travaillera à pousser ces sons indésirables au profit de la musique elle-même.
La puissance efficace
En plus du timbre, la musique est dynamique ; c’est-à-dire qu’elle varie en amplitude constamment. Afin de suivre les mouvements fortissimo de la musique, nous avons besoin de réserves de puissance. Cette puissance s’exprime en watts, mesure de chaleur produite à la suite d’un travail ; plus la puissance dégagée est forte, plus il se produira de chaleur ou de watts.
On aura intérêt à choisir un appareil plus puissant afin qu’il puisse suffire à la demande sans être surchargé, ce qui amènera de la distorsion indésirable.
Une écoute confortable et sans compromis, c’est d’entendre les passages les plus doux suffisamment fort afin d’entendre sans restreindre les passages plus dynamiques. Pour atteindre ce but, 100 watts par canal sont un bon départ.
La puissance ne dira pas tout, car la capacité de réserve variera d’un amplificateur à l’autre. Pour bien départager tout ça, il faudra s’assurer des principes de construction et d’amplification telles que la classe « A » « B » ou hybrides tel la « D », etc.
Indicateurs de puissance sur vu mètre.
Watts vs Distorsion
Un bon truc des manufacturiers est de présenter la grande puissance de leurs appareils comme un absolu. En fait, la puissance annoncée n’a d’importance que si elle survient à faible taux de distorsion. Un même amplificateur pourra fournir 80 watts avec une très faible distorsion de 0,002 % (les sonorités ont un écart de 2 millièmes de 1 pour cent) alors que si on le pousse jusqu’à ce qu’il produise 110 watts, il le fera, mais avec une énorme déviation de 10 % (une sonorité ressemblante à de la radio AM). Le manufacturier qui annonce ses produits avec un haut taux de puissance sans se soucier du niveau de distorsion ne rend pas service à sa clientèle…
À quoi bon que ce soit fort si ce n’est pas beau ?
Les canaux Stéréo
Dans le jargon de l’électronique, on nous parle de ceci ou cela « par canal » ; on parle en fait des canaux gauche et droit pour l’écoute musicale.
Le son stéréophonique, plus communément appelé stéréo, est une méthode de reproduction permettant l’effet spatial.
Effet spatial de la stéréo
Effet sonore visant à reconstituer la répartition dans l’espace des sources d’origine.
Dans des conditions idéales, l’auditeur entend les sons comme dans la nature ou comme s’il était situé en face de l’orchestre lors d’un concert. La précision du rendu sonore influence beaucoup, car c’est ce qui permet de distinguer ce qui vient de gauche ou de droite et de l’avant vers l’arrière.
Le facteur d’amortissement
Le facteur d’amortissement d’un amplificateur ou « Damping factors » est une valeur plus rarement divulguée par les manufacturiers et, généralement, seulement dans le haut de gamme. Quand un amplificateur incite un haut-parleur à réagir, celui-ci résiste physiquement au mouvement demandé. Cette résistance retournera un effet inverse à l’ampli via son câblage électrique, la qualité y sera donc altérée. La membrane du haut-parleur ne suivra pas les mouvements demandés et l’on perdra en fidélité. Un facteur d’amortissement élevé garantira un meilleur contrôle du haut-parleur qui devra suivre fidèlement le mouvement qui lui est demandé.
Les graves (basse) les moyens (Mid) et les aiguës (High)
Pour bien dire, selon les gouts, certaines personnes préfèrent porter attention à la basse pour en ressentir physiquement les effets alors que d’autres, préfèrent les moyens qui comportent la voix humaine, tout comme la majorité des sonorités instrumentales. Pour d’autres, ce sera d’entendre avec distinction les sons aigus tels que le scintillement des cymbales et autres fines percussions.
Les appareils permettent généralement d’ajuster ceci, bien que de plus en plus de gens préfèrent écouter tels quels, sans altérations.
De bons appareils et haut-parleurs devront maintenir l’intégrité des pièces reproduites. Selon ses gouts personnels, on aura comme choix l’expression musicale de l’artiste et non la propension à l’exagération de l’équipement.
Grave, Moyen et aiguës.
Laisser un commentaire